Mostaganem
Hausse des prix des fruits et légumes
Après une période de stabilité, notamment durant la saison estivale, les prix des fruits et légumes repartent à la hausse dans les différents marchés de Mostaganem, rendant ces produits de première nécessité inaccessibles pour de nombreux ménages, particulièrement ceux à faible revenu.
En effet, les consommateurs mostaganémois constatent avec stupeur cette hausse sans précédent des prix des fruits et légumes, qui continuent à atteindre des records. La pomme de terre, autrefois considérée comme un produit abordable, est désormais perçue comme un luxe pour les familles à revenu modeste, son prix dépassant le seuil des 120 DA le kilogramme.
La tomate, autre produit de large consommation, vendue entre 80 et 100 DA le kilogramme il y a quelque temps, dépasse aujourd’hui les 200 DA, tandis que les carottes dépassent les 100 DA le kilo. Les prix de la laitue battent les records, oscillant entre 150 DA et 200 DA le kilogramme. L’oignon ne fait pas exception étant cédé à quelques 80 DA le kilogramme. Concernant les fruits, les prix atteignent des sommets, notamment la banane, dont le kilogramme dépasse les 450 DA, tandis que les pommes continuent leur envol, frôlant les 350 DA le kilogramme. Les oranges, fruit star de l’hiver, se font rares dans les marchés, avec des prix dépassant les 250 DA le kilogramme, alors que la grenade est vendue entre 200 et 250 DA le kilogramme.
Face à cette flambée des prix, de nombreux ménages rencontrés au marché couvert du centre-ville expriment leur ras-le-bol. Ils estiment que «même les légumes les moins chers sont désormais hors de prix», indiquant qu’avec un salaire modeste, ils ne peuvent plus se permettre de remplir leur panier.
De leur côté, les commerçants se disent également victimes de cette crise. «Nous avons un prix de revient déjà assez conséquent, c’est pourquoi nous nous retrouvons contraints de vendre à ces prix, nous en sommes tous victimes», déclare Madjid, ajoutant : «je comprends totalement que les citoyens ne puissent plus remplir leur panier de courses comme avant.» Pour répondre à cette crise, les autorités ont promis des mesures.

Saïda
Lancement des travaux d’aménagement d’une partie des berges de l’oued de la ville
Des travaux ciblant l’aménagement d’une partie des berges de l’oued traversant la ville de Saïda ont été lancés, pour améliorer le cadre environnemental des quartiers avoisinants, a-t-on appris auprès des services de la wilaya.
Le wali de Saïda, Amoumen Mermouri a donné, jeudi dernier, le coup d’envoi des travaux de ce projet, qui concernent un tronçon de ce cours d’eau qui traverse la ville sur une distance de 11 kilomètres (km), a-t-on indiqué de même source. Le projet, supervisé par la Direction locale des ressources en eau, porte sur le revêtement en béton d’une surface de 11 500 mètres carrés, la construction d’un mur de soutènement en béton armé sur une longueur de 3000 mètres et un autre en pierres sur 2000 mètres, a-t-on fait savoir. Les travaux ciblent aussi l’installation de 1000 mètres linéaires de réseau souterrain pour l’évacuation des eaux pluviales et des eaux usées, la réalisation de 21 000 m2 de routes en béton bitumineux, l’aménagement de 10 125 m2 d’espaces verts et l’installation de poteaux d’éclairage public.
Une enveloppe budgétaire de plus de 224 millions de dinars a été allouée à cette opération, inscrite dans le cadre du programme sectoriel, et dont le délai de réalisation a été fixé à cinq mois, a-t-on souligné. À cette occasion, le wali a mis l’accent sur la nécessité de dévier les conduites d’eaux usées et de les raccorder au canal principal qui se prolonge jusqu’à la station d’épuration (STEP) de la commune d’Ouled Khaled.
Le premier responsable de l’Exécutif a, également, souligné l’importance de respecter les délais de réalisation et de renforcer le chantier par de la main-d’œuvre supplémentaire. Pour rappel, en 2020, une partie des berges de ce cours d’eau avait été aménagée sur une distance de 2,5 km, allant du quartier Sidi Kacem jusqu’au quartier EzZitoune.
L’oued de Saïda avait fait l’objet aussi d’une opération d’aménagement sur plus de 11 km à partir de l’entrée-sud de la ville en passant par les quartiers Commandant El Medjdoub, Sidi Kacem, Daoudi Moussa, Saâdaoui Kada, Saïdi-Benyamina et Boukhors. Ce projet, financé à hauteur de 4,5 milliards de DA, a permis de protéger les quartiers environnants des risques d’inondation. Les travaux avaient porté sur l’aménagement de l’oued par le revêtement des berges en béton armé, la réalisation de douze passerelles pour les habitants des quartiers, un réseau de canalisation de plus 22 km pour l’évacuation des eaux usées et des eaux pluviales, ainsi qu’un ouvrage d’art reliant la ville de Saïda au quartier Boukhors, a indiqué la Direction locale des ressources en eau.