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Hai Mohamed Boudiaf
Le CEM Berrabah Abdelkader sans directeur,
sans surveillant général et sans économe
Des enseignants en grève,
et des parents d'élèves inquiets
A hai Mohamed Boudiaf,
commune de Hassi Bounif, les enseignants de l'unique CEM, sont en grève depuis l'après-midi de dimanche, avons-nous appris sur place hier des parents d'élèves, qui s'inquiètent pour la scolarité de leurs enfants.
En effet, selon eux, les enseignants sont en grève depuis dimanche soir au CEM Berrabah Abdelkader pour réclamer l'installation d'un directeur, un surveillant général et un économe, car selon nos interlocuteurs cet établissement scolaire est sans directeur depuis la rentrée scolaire.
"Cette grève nous inquiète sérieusement car il y va de la scolarité de nos enfants, surtout qu'elle intervient au moment des compositions, mais nous comprenons aussi la préoccupation des enseignants, et le poids qu'ils supportent.
Ce n'est pas normal de trouver un établissement scolaire dépourvu de directeur et de personnel d'encadrement, tel que l'économe et le surveillant général. Où sont les responsables concernés, pourquoi ne s'inquiètent-ils pas de cette déplorable situation.
Que deviennent les instructions des plus hautes autorités du pays sur l'intérêt qu'elles accordent aux zones d'ombre ?" s'interroge un groupe de parents d'élèves rencontrés devant l’entrée de l’établissement. Indigné par cette inquiétante situation, un autre groupe s'est rendu à l'académie dans le but de rencontrer le directeur de l'académie pour lui faire part de cette situation, mais en vain, celui-ci était absent. Quatre personnes ont été reçues par un chef de service qui leur a promis de faire part de leur préoccupation au directeur de l'académie, avons-nous appris de la part de ces dernières. Il est important d'ajouter que les classes de cet établissement scolaire sont surchargées, dont douze sont itinérantes.
Conçu pour 500 élèves, il compte actuellement 1.200 élèves. " Cela fait bien longtemps qu'on nous a promis la construction de six classes, malheureusement, ce ne sont que de vaines promesses pour un douar marginalisé ", lance un parent d'élève en colère.
A.Bekhaitia
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