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Sidi Bel Abbes - Visite des autorités à Marhoum
Lancement prochain des travaux
de réfection de 17 km de la RN 109
Les travaux de réfection et
d’aménagement de la route nationale 109 reliant les wilayas de Sidi Bel Abbes et Bayadh sur une distance de 17 km, sont prévus pour les prochains jours.
Le tronçon routier défectueux a fait objet d’inspection des autorités de wilaya qui ont constaté de visu son état de détérioration et vu nécessaire sa réhabilitation pour faciliter la circulation et éviter les accidents de la route pouvant survenir à son niveau.
Lors de sa visite mardi à la commune de Marhoum dans le sud de la wilaya, le premier responsable de l’exécutif et après avoir écouté à la présentation faite par le directeur des travaux publics sur la situation du réseau routier notamment les routes, chemins de wilaya et communaux desservant les localités du sud, a instruit le responsable du secteur à démarrer les travaux d’aménagement du tronçon routier, dans les brefs délais.
Il a été souligné nécessaire de mobiliser tous les moyens humains et matériel afin d’achever les travaux dans les délais et rouvrir le tronçon routier. Le réseau routier de la wilaya de Sidi Bel Abbes s’étend sur une distance de 1824 km dont 71 km d’autoroute est ouest, 762 km de routes nationales, 548 km de chemins de wilaya et 443 de chemins communaux, a t-on appris. Le projet du transfert de l’eau potable à travers le chott Chergui de la wilaya de Bayadh pour alimenter les localités du sud est de la wilaya de Sidi Bel Abbes, a été visité par les responsables de wilaya. Ce projet opérationnel transfère une quantité de 8000 mètres cubes par jour et alimente 57147 âmes habitant les communes de Teghalimet, Telagh, Mérine et Mezaourou et Tafassour, en plus des régions urbaines secondaires et rurales de Ain Bent Soltane et Bent Djouhar.
Rappelons que le projet a été lancé en 2015 et est géré par l’Algérienne des eaux.
Fatima A
Ain Defla
Des fermes aquacoles pour maitriser la production et répondre aux besoins du marché
Le développement de l’aquaculture
continentale repose sur l’investissement dans les fermes aquacoles en vue de contrôler la production et de répondre aux besoins du marché, ont souligné des experts à Ain Defla.
Afin d’assurer le développement de l’aquaculture continentale, il «faudrait miser sur les fermes aquacoles qui nous permettent de contrôler, de maitriser la production et de répondre aux besoins du marché», a indiqué Pr Djezzar Miliani, spécialiste en sciences agronomiques, lors d’une rencontre sur l’aquaculture organisée la direction de la Pêche et de l’aquaculture. L’universitaire a mis l’accent également sur l’exploitation des «terres incultivables» situées aux alentours des barrages avec la mise en place de petites fermes aquacoles, ainsi que sur le lancement de la pisciculture intégrée à l’agriculture, «une filière à considérer si l’on veut développer l’aquaculture continentale», a-t-il ajouté.
Il a souligné qu’au niveau des deux barrages de Ghrib et de Sidi M’hamed Ben Tiba, situés à Ain Defla, et qui ont plus de 40 km de rive, «plusieurs fermes aquacoles pourraient être installées». Ainsi, concernant l’élevage du poisson Tilapia en pisciculture intégrée à l’agriculture, M. Djezzar a fait savoir que l’exploitation des eaux utilisées dans l’irrigation de la pomme de terre dans la wilaya d’Ain Defla durant la saison précédente qui est de plus d’un milliard m3, «nous permettrait de réaliser une production annuelle de plus de 200.000 tonnes de Tilapia».
De son côté, Pr Rouabah Abdelkader, de la faculté des sciences de la nature et de la vie et des sciences de la terre de l’université Djilali Bounaama de Khemis Miliana, a déclaré qu’il était «nécessaire de savoir utiliser toutes les niches écologiques, les biotopes et les plans d’eau naturels» pour assurer le développement de la pisciculture.
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