Électrification rurale
401 exploitations agricoles raccordées au réseau
L’électrification rurale au service de l’agriculture en Algérie a atteint un jalon significatif depuis mars 2022. Dans le sillage de cette dynamique, la Société de Distribution d’Électricité et de Gaz d’Es-Sénia a annoncé le raccordement, tout récemment, de quelque 80 exploitations agricoles dans plusieurs communes, notamment Boutlélis, Ben Okba, Ben Freha, Mers El Hadjadj, Oued Tlelat et El Karma. L’objectif principal de cette démarche est de soutenir le secteur de l’Agriculture en offrant un accès plus facile à l’électricité pour les agriculteurs de la région. Ce programme de raccordement a été mis en œuvre avec des conditions avantageuses pour les agriculteurs, notamment la possibilité d’être raccordés au réseau électrique sans avoir à effectuer de paiement anticipé.
Il y a lieu de rappeler dans cet ordre d’idées que, depuis mars 2022, 401 exploitations agricoles ont été connectées au réseau électrique, démontrant l’engagement continu de la Direction Distribution de Sonelgaz d’Es-Sénia dans cette opération de raccordement.
Ces mesures de facilitation comprennent également la suppression de l’exigence de paiement préalable des frais de raccordement, ce qui facilite davantage l’accès à cette source d’énergie pour les agriculteurs.
L’électrification rurale contribuera significativement à la stabilité des populations rurales dans leurs régions respectives, améliorant ainsi leurs conditions de vie et stimulant la reprise des activités agricoles. Par ailleurs, il est important de noter que, cette initiative s’inscrit en droite ligne de la stratégie de l’État et est soutenue par la Direction des Mines et de l’Énergie ainsi que par la Sonelgaz. L’objectif global est de répondre aux besoins en énergie du secteur agricole, qui est considéré comme une priorité stratégique de la nouvelle politique économique nationale. L’électricité joue un rôle central dans le développement et le progrès de l’espace rural.
Ziad M

Le calvaire de haouch Lesnami à Sidi Marouf
Appel des résidents pour un relogement urgent
Dans le lieudit haouch Lesnami, à Sidi Marouf, des dizaines de familles endurent depuis de nombreuses années des conditions de vie insupportables. Ils lancent un cri de détresse, dans l’attente d’un relogement qui tarde, selon eux, à se concrétiser, malgré les preuves flagrantes de la précarité dans laquelle ils se trouvent. «La bâtisse qui nous abrite depuis plus de vingt ans est devenue un véritable cauchemar. Les pièces font à peine 12 mètres carrés, les toilettes sont partagées, et les problèmes d’hygiène sont omniprésents.
Cela s’ajoute au manque d’hygiène, les égouts qui éclatent, l’humidité, le risque d’électrocution en raison de branchements sauvages, les fuites de gaz côtoyant toutes sortes de nuisibles, et les toilettes collectives», selon madame Benkhaled une représentante des locataires. Mais le problème va bien au-delà de ces aspects visibles. « Le bâtiment lui-même est en piteux état, représentant une menace constante pour la sécurité des habitants.
Les escaliers sont dangereusement inclinés, les toitures se trouvent dans un état déplorable, et la période hivernale est particulièrement redoutée en raison des risques accrus. Les éclatements fréquents des égouts ont provoqué un affaissement du sol, mettant en danger la vie des résidents. Récemment, une découverte encore plus alarmante a été faite par les habitants du rez-de-chaussée: l’eau nauséabonde qui s’infiltre du sol, soulignant l’urgence de la situation», a-t-elle ajouté.
Malgré leurs multiples tentatives pour attirer l’attention des autorités locales, leur appel à l’aide est demeuré sans réponse significative. Notons que ces familles occupent un ancien hôtel connu sous le nom de Haouch Lesnami, divisé en quatre couloirs abritant entre 16 et 18 familles par couloir, ainsi que des bungalows comprenant une pièce cuisine individuelle. Les conditions insalubres auxquelles ils sont confrontés ont engendré des problèmes de santé graves, dont l’eczéma, la tuberculose, la prolifération de poux et la gale, notamment chez les enfants, qui souffrent également de maladies respiratoires, telles que l’asthme et diverses allergies. Les locataires, pris dans un tourbillon de conditions de vie inacceptables, se sont tournés vers les autorités locales pour faire entendre leur cri de détresse. Ils sollicitent le wali pour une solution à leur situation insoutenable.
Mehdi A

 
 

tarif