Affichage de la liste des bénéficiaires de logements sociaux à Bousfer
Le salut pour des familles dans l’attente depuis des années
Dans plusieurs communes de la wilaya d'Oran, l'affichage des listes des bénéficiaires de logements sociaux se poursuit, suscitant l'espoir de nombreux postulants. Après les communes de Ben Fréha, Hassi Bounif, El Ançor, El Kerma et Oued Tlélat, c’est désormais la commune de Bousfer . La liste temporaire des candidats retenus pour l’attribution de logements publics locatifs de Bousfer a été publiée hier. Un total de bénéficiaires logements est concerné, selon la Daïra d’Aïn Türck. Cet événement marque une étape significative pour de nombreuses familles qui, depuis des années, vivent dans l’espoir d'accéder à un logement décent. La publication de ces listes n’est pas simplement un acte administratif, mais une réponse concrète aux attentes de ceux qui aspirent à améliorer leur cadre de vie. Pour ces familles, il s'agit d'un tournant important, puisque l'accès à un logement stable offre des perspectives nouvelles en termes de sécurité, de confort et d'inclusion sociale. Comme pour les autres communes, cette liste est considérée provisoire, permettant ainsi aux citoyens qui estiment avoir été injustement écartés de faire appel. Un délai de huit jours, conformément à la législation en vigueur, est accordé pour soumettre des recours. Ce processus de réclamation permet aux demandeurs non retenus d’exposer leurs situations particulières, en espérant que leurs dossiers soient réexaminés. La publication de ces listes dans plusieurs communes d’Oran reflète la volonté d'accélérer le rythme de distribution des logements, face à une demande qui ne cesse de croître. La wilaya d’Oran, en particulier, se trouve confrontée à une forte pression démographique, combinée à un développement urbain rapide. La croissance de la population, notamment dans les zones urbaines, a fait de l’accès au logement une priorité incontournable pour de nombreux foyers. L'attribution de ces logements, bien que cruciale, reste insuffisante face à l’ampleur des besoins. Les autorités locales s’efforcent de répondre aux attentes des citoyens, mais la gestion de ces programmes reste complexe et sujette à de nombreuses contraintes. Le défi est d'autant plus grand que le logement social ne concerne pas uniquement la mise à disposition de bâtiments, mais implique également une planification urbaine à long terme. Il s’agit de créer des espaces de vie harmonieux, en intégrant les besoins en infrastructures telles que les écoles, les services de santé et les transports, tout en assurant une mixité sociale. La mise en œuvre des programmes d'attribution de logements, comme celui en cours à Oran, fait partie d'une stratégie plus large qui vise à répondre à ces enjeux. Le programme quinquennal 2025-2029, annoncé par le Président de la République, prévoit la construction de deux millions de logements, témoignant de la volonté nationale de faire face à cette demande croissante. Cette ambition s'inscrit dans la continuité des efforts entrepris pour réduire l’habitat précaire et améliorer les conditions de vie des citoyens, tout en accompagnant la dynamique de modernisation urbaine. Ainsi, chaque étape franchie dans la distribution de logements, telle que celle observée récemment à Bousfer, représente bien plus qu’un simple acte technique. C’est une réponse aux espoirs et aux aspirations de milliers de familles, une concrétisation des promesses d’une vie meilleure.
Mehdi A

Institut des techniques de pêche et d’aquaculture
500 marins formés chaque année depuis 2020
L’Institut des techniques de pêche et d’aquaculture (ITPA) d’Oran a formé, dans le cadre de la formation conventionnée avec les chambres de pêche d’Oran et Mostaganem, une moyenne de 500 marins par année, depuis 2020, a-t-on appris de son directeur Zakaria Hadjadj Aouel. « En 2020, un arrêté ministériel a été promulgué pour rapprocher la formation des apprenants, optant pour la formation conventionnée avec les chambres de pêche et d’aquaculture », explique le même responsable. Il s’agit de regrouper un certain nombre de demandeurs de formation de marin dans une région donnée (Arzew, Aïn El-Turck, Mostaganem, entre autres) et détacher des enseignants pour l’assurer sur une période de six mois, soit trois mois de théorie et 3 mois de pratique, a-t-il détaillé. L’ITPA d’Oran assure principalement des formations de lieutenant de pêche, de patron côtier et de lieutenant mécanicien, qui exigent un certain niveau scolaire, alors que la formation des marins (sans niveau exigé) était assurée par les écoles de pêche (Beni Saf, Tenes et Ghazaouet). Dans le même sillage, M. Hadjadj Aouel a fait savoir que l’ITPA d’Oran a ouvert, pour cette nouvelle année, 75 postes pédagogiques dans les spécialités de lieutenant de pêche (26), patron côtier (24) et lieutenant mécanicien (25).

 

 

 

 

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