Bir el Djir
Les eaux usées se déversent à ciel ouvert à Sid el Bachir
Que devient la protection de l'environnement ?
Décidément, à Sidi El Bachir, commune de Bir el Djir, le problème de débordement des eaux usées à ciel ouvert inondant d'importantes superficies, ne semble inquiéter personne. Pourtant il s'agit bel et bien d'un problème de pollution auquel il faut mettre un terme pour protéger l'environnement. En effet, dans cette localité, les eaux usées inondent en abondance un terrain vague situé non loin des habitations, pour aller se jeter dans une terre agricole. Cette déplorable situation dure déjà depuis plusieurs mois, sans que cela ne puisse alerter les responsables concernés sur les méfaits de ces eaux usées polluantes qui se déversent à ciel ouvert au vu et au su de tous. "Cette situation ne date pas d'aujourd'hui, cela fait au moins une année que ces eaux usées dévalent cette pente pour aller se jeter un peu plus loin dans une terre agricole, une zone où existent des points d'eau qui risquent d'être contaminés", affirme une personne que nous avons rencontrée sur les lieux, et qui souhaite voir les services concernés se pencher sur cet affreux cas qui nuit sérieusement à l'environnement .
A.Bekhaitia

 

Déchets ménagers
Le pari est loin d’être gagné
Les déchets ménagers ont toujours été un casse-tête pour les responsables locaux. Manque de professionnalisme d’un côté et incivisme de l’autre, cela veut dire que la responsabilité est partagée, entre la commune et le citoyen. Ce dernierpointe du doigt les responsables de ce service, de ne pas être à la hauteur, avec des rotations durant des périodes de la journée où le trafic automobile est dense, où juste avant la mi-journée, puisque peu de temps après, les bacs à ordure commencent à déborder, car insuffisants pour contenir le tas de déchets. Des cités comme celles de Mouloud Feraoun, Lescure, USTO et Bir El Djir souffrent de ces déchets qui, non seulement dégagent des odeurs nauséabondes, mais offrent malheureusement une mauvaise image de la capitale de l’ouest qui aspire à devenir une ville pilote dans le domaine du tri sélectif. La situation ne va guère s’améliorer sans le civisme des citoyens, et leur collaboration pour mener à bout ce défi. Selon des professionnels dans le domaine : « Les concepteurs de cette initiative se sont précipités à lancer l’opération pourtant importantissime pour la ville, ils devaient d’abord achever l’opération de sensibilisation qui l’ont mis dans leur programme, car le tri n’a jamais été proposé aux citoyens, pour cela, dans les cités pilotes, les résultats n’étaient pas très apparents ». D’un autre côté le volet technologique dans les bacs à ordures souterrains, adoptés dans la plupart des pays Européens et même Arabes, n’a toujours pas vu le jour chez nous, pourtant un prototype exposé il y a quelques années au niveau d’El Akid Lotfi aurait pu être très utile pour la ville, mais curieusement, ces bacs ont disparu des lieux, du coup c’est l’idée qui a été enterré, pas les déchets. Durant le mois de Ramadhan, le taux des déchets a doublé ce qui met en rude épreuve les services d’hygiène des APC et autres secteurs urbains, les insuffisances sont ainsi visible, et le recours à la technologie s’avère d’autant plus indispensable que nécessaire. Au niveau des stations du tramway des bacs de tri sélectif sont installés pour faciliter la collecte des déchets solides secs recyclables (plastique, carton, papier, verre, métal et aluminium). En attendant de nouveaux bacs verts qui seront également installés pour renforcer le dispositif de collecte des déchets organiques et non-recyclables. Mais l’adoption du citoyen à cette initiative, et son respect aux couleurs des bacs selon les déchets, sont primordiaux pour garantir la réussite de cette initiative qui reste une solution pour combattre les déchets ménagers éparpillés anarchiquement à travers le tissu urbain. L’autre phénomène qui doit être éradiqué, est le vol des bacs à ordures par les collecteurs de déchets plastiques qui sillonnent la ville. Des caméras de surveillance seront ainsi plus judicieuses pour mettre fin à ces malfrats.
J.M

 

 

 

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