A trois semaines de l’Aïd El Fitr
Flambée des prix des vêtements et des gâteaux
En plus des lourdes dépenses durant ce mois de Ramadhan, les parents doivent maintenant s’attendre à payer encore plus cher les vêtements des enfants et les gâteaux pour célébrer l’Aïd. A trois semaines de cette fête, les différents centres commerciaux à Oran connaissent déjà une forte activité commerciale. Les boutiques sont surtout fréquentées par les parents, accompagnés de leurs enfants, pour acheter les habits, les jouets de l’Aïd. Les familles ont pointé du doigt la flambée des prix des vêtements. Pour les parents qui peinent déjà à boucler leurs fins de mois, ce genre d’augmentation représente un casse-tête financier supplémentaire. Une flambée des prix a des impacts bien visibles à travers les magasins vestimentaires. Les prix des vêtements ont augmenté en comparaison avec l’année dernière. Même si les prix varient selon les quartiers, une tendance haussière est observée partout. Les plus bas prix sont en vigueur dans les quartiers populaires dont le plus connu est M’dina J’dida où les pantalons en jean pour enfants, par exemple, sont proposés à 1500 dinars. Les prix les plus chers sont affichés au centre commercial d’Es Sénia et à Akid Lotfi où ils battent tous les records.
Dans cette cité, une robe pour fillette affiche jusqu’à 10 000 dinars. S’agissant de la tranche d’âge entre 10 et 14 ans (un habit composé de deux pièces et d’une paire de chaussures), la moyenne générale des prix est dans la fourchette de 7 500 à 9000 dinars par enfant. Avec l’inflation qui persiste et avec un pouvoir d’achat qui s’est détérioré, les parents peinent pour survivre d’incessantes dépenses…Une mère de cinq enfants, nous a confié: «c’est dur d’assurer les tenues de l’Aïd pour tous mes enfants. Mon budget est limité. Je ne vais acheter que ce dont ils ont besoin ! Pas de gâteries supplémentaires», a-t-elle lancé avec amertume. Une autre parente sortie d’une boutique, à l’avenue Choupôt, sans aucun achat dans la main, nous a expliqué sa déception: «les prix sont juste surréalistes, la paire de chaussure est à 4000 dinars au minimum, comment faire pour acheter toute une tenue, pour chacun de mes enfants ?» «Les gens ne peuvent plus se permettre de grosses dépenses, surtout que les tarifs des vêtements ont triplé», a indiqué un commerçant de vêtements pour enfants. «La plupart des clients visitent les boutiques, observent les prix, mais ne passent pas à la caisse», remarque-t-il. Quelle est la raison de cette flambée des prix ? «Depuis l’an dernier, le transport de la marchandise importée de Turquie ou de Chine coûte trois fois plus cher», explique un importateur de vêtements pour enfants. «La hausse se répercute sur les prix proposés en magasin. Les vêtements se vendent alors plus cher par rapport à l’année dernière. On a tous des surcharges. On n’a pas eu le choix de s’ajuster pour compenser cette hausse-là», poursuit ce dernier. Les prix des gâteaux de l’Aïd ont aussi enregistré une hausse. La Baklawa coûte 1800 dinars le kilo. La Ghribia affiche 1000 dinars le kilo. Le Makroud est à 800 dinars tandis que Charak a atteint 1700 dinars le kilo. «Cette flambée des prix est imputable à la hausse des prix des ingrédients entrant dans la confection des gâteaux à l’image des margarines, des œufs, des cacahuètes et des amendes», explique une femme au foyer qui confectionne des gâteaux traditionnels.
Ilyès N

Bousfer
Deux habitations illicites démolies à Corales et la Grande plage
D’année en année, le phénomène de bidonvilisation des plages ceinturant les communes côtières de la corniche oranaise ne cesse de prendre de l’ampleur. Face à l’ampleur du phénomène, les pouvoirs publics semblent fermement décidés à y mettre fin. A ce titre, suite aux dernières instructions du wali d’Oran et dans le cadre des préparatifs de la saison estivale 2023, une opération de démolition des constructions illicites, menée, avant-hier, en présence des services de sécurité relevant de la gendarmerie nationale, a permis aux services de la municipalité de Bousfer de démolir deux bâtisses et une extension, érigées illicitement sur le domaine public au niveau du lie dit la Grande plage et Corales, relevant de la commune de Bousfer, daïra d’Ain El Türck a-t-on appris auprès des services de la daïra. Il convient de noter que, lors des précédentes réunions, le wali d’Oran avait donné des instructions fermes aux maires des 26 communes concernant le phénomène de la prolifération des constructions illicites et les responsables concernés ont été instruits pour suivre tout dépassement dans ce registre.
Lahmar Cherif M

 
 

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