Leurs voisins d’une coopérative immobilière ont obstrué une ruelle par l’installation d’une clôture métallique à hai Es-Sabah
Les résidents dénoncent et interpellent le wali
Face à la passivité des services censés combattre les
comportements «inciviques» d’une certaine catégorie de citoyens, beaucoup de cités ,anciennes et nouvelles de la capitale de l’Ouest, continuent de subir des dégradations au point de gagner en laideur chaque jour davantage.
Ainsi, fort de l’impunité, certains résidents de hai Es-Sabah, se croyant au-dessus des lois de la République ont eu l’outrecuidance d’installer des clôtures métalliques au milieu des rues sans se soucier des graves désagréments causés à leurs voisins. Aussi, face à cet état de fait, des résidents qui se disent outrés par un tel comportement, qui ont-ils affirmé, constitue une violation flagrante des règles élémentaires d’urbanisme, ont décidé d’interpeller le wali, M Said Sayoud pour mettre fin à ces agissements intolérables. Les résidents de cette cité à très forte concentration de population ont déclaré que,
« Après l’épuisement de toutes nos démarches auprès des autorités locales, qui sont restées sans suites», nous avons décidé de solliciter l’intervention du chef de l’exécutif de la wilaya pour « ordonner la réouverture des ces ruelles qui ont été privatisées au détriment des usagers de la route. Dans le contexte, l’un des résidents, membre actif d’une association nous explique: « le wali d’Oran exige lors de chaque rencontre avec la société civile, qu’on lui présente des faits concrets.
Nous l’avisons de l’installation de grillage d’une ruelle dérivant de la rue Belhadj Ghalem et desservant une coopérative immobilière. Cette voie de communication a été «spoliée» par les résidents de cette coopérative injustement au dépends des autres habitants de hai Es Sabah.
Nous sommes contraints actuellement de faire un grand détour pour rallier le marché couvert de la cité et tant d’autres destinations à l’intérieur de notre quartier», explique notre interlocuteur. En effet, selon les constatations sur le lieu, les résidents de la dite coopérative immobilière ont complètement obstrué la ruelle en question à l’aide d’un grillage métallique, et ce, afin vraisemblablement « d’y empêcher les piétons et autres automobilistes d’accéder à la rue parallèle se trouvant de l’autre côté de cette coopérative immobilière».
Et d’ajouter: «ont-ils le droit de fermer injustement cette rue? La délégation communale de hai Es- Sabah est-elle au courant de cette obstruction de rue? », S’interrogent nos sources, qui révèlent que, l’installation de clôtures métalliques sur cette ruelle à Es Sabah, ne serait pas le seul dépassement enregistré dans la région est d’Oran. A ce titre, nos sources tiennent également à informer le wali d’Oran de l’existence d’une ruelle qui est obstruée par le grillage métallique depuis des années.
Selon les informations rapportées par nos sources, il s’agirait d’une rue située à hai El Yasmine 1. Cette portion de route dérivant de la rue Aoued Kadour aurait été bloquée nette par une partie des habitants d’une résidence voisine, et ce également, par le biais d’une clôture.
Là aussi, la circulation routière et piétonne est également empêchée, signalent nos sources. Ceci étant et , malgré nos efforts, nous n’avions pas pu confirmer ou infirmer si des autorisations de fermeture de rues avaient été délivrées au préalable ou pas par les services concernés à ces résident pour leur permettre de bloquer ces voies bordées d’immeubles et de commerces dans les deux agglomérations indiquées plus haut.
Faute de quoi, les solutions draconiennes sont adéquates à ces dépassements.
Notons que nous avions déjà publié auparavant dans l’une de notre précédente édition, l’exploit réalisé par le service de voirie de la commune de Bir-El-Djir qui a réussi, il y a quelques mois, à libérer une route d’une spoliation illégale par le même procédé, qu’est l’installation tout azimut de clôtures.
Aribi Mokhtar

 

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