La flambée des prix des fruits et légumes s’est poursuivi
au troisième jour de l’Aïd El fitr à Ain El Turck
Quand le contrôle manque, les sangsues prolifèrent
La flambée des prix des fruits et légumes, a marqué encore une fois les esprits pendant tout le mois de ramadhan, notamment l’inaccessibilité des produits de la mer dont les prix ont atteint les sommets.
Ajouter à cela l’indisponibilité du lait en sachet sur les étals, ou encore la cherté de la pomme de terre, au grand dam des consommateurs à faible revenu. Hier, au troisième jour de l’Aïd El fitr, comme à l’accoutumée, profitant de l’absence de contrôle, certains commerçants peu scrupuleux et sans état d’âme, ont sorti leurs marchandises stockées spécialement pour la circonstance avec des prix affichés dépassant tout entendement comme. C’est un stratagème adopté par les vendeurs à chaque occasion même si la qualité de certaines marchandises exposées laisse à désirer. Selon notre constat, très peu de marchandises sont exposés sur les étals à des prix accessibles.
A titre d’exemple, les petits pois étaient proposés à 300 DA, la pomme de terre à 200 DA, les oranges à 200 DA, ou encore les tomates a 150 DA. Du coté de la boucherie, seulement deux ou trois bouchers ont ouvert leur magasin, où le poulet était cédé à 450 DA le kilogramme, et la viande hachée et l’escalope de poulet à 1000 DA le kg.
Ainsi, les citoyens de la corniche oranaise, sont les victimes de ces pratiques répétitives, abusives et fâcheuses à plus d’un titre. Ces derniers appellent à une intervention urgente, car il est plus que nécessaire que des mesures de contrôle strictes soient prises, afin de réguler les prix des produits alimentaires, notamment pendant les jours de fêtes religieuses.
Lahmar Cherif M

 

 

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